L’Imoca PAPREC ARKEA
- Architecte : Pascal Conq et Antoine Koch
- Lieu de construction : Chantier Multiplast à Vannes
- Date de lancement : Janvier 2022
- Longueur : 18,28 m
- Largeur : 5,50 m
- Tirant d’eau : 4,50 m
- Tirant d’air : 29 m
- Surface de la grande voile : 150 m²
- Surface de voile au près : 260 m²
- Surface de voile au portant : 600 m²
- Sources de production d’énergie à bord : hydrogénératrices et moteur diesel
- Surface de la zone de vie et du cockpit : 20 m²
Quatres points clés
- Les foils : très grands et imposants même si leur poids reste secret. Ils sont primordiaux dans les hautes vitesses.
- Le cockpit : Ce cockpit, qui suscite l'attention, est particulièrement novateur. Manœuvre, veille, repos… Tout sera assuré dans cette zone « semi-étanche », au centre du bateau. Doté de nombreuses fenêtres qui permettent à Yoann de voir ses voiles et l’avant du bateau tout en restant au sec, il est souvent apparenté à un cockpit d'avion! Ses ouvertures permettant l'apport d'une grande luminosité à l'intérieur de l'habitacle.
- L'étrave : fine et gracieuse, elle est ainsi ‘tulipée’ afin de conserver une vitesse élevée dans la mer formée. Cette forme se rapproche du design des coques de bateaux à moteur qui naviguent en étant très à plat. L’idée de Yoann et des architectes était d’enfourner le moins possible, d’avoir le moins d’eau sur le pont et de l’éjecter au maximum sur les côtés. Tout a été dessiné pour exploiter toute la performance des foils.
- La polyvalence : PAPREC ARKÉA est optimisé pour être performant autour de 15 nœuds, la vitesse moyenne rencontrée sur le Vendée Globe. Ce n’est pas un bateau typé pour certaines conditions ; il est conçu pour aller vite dans plusieurs types de météo. Le design de la coque mais aussi celui des foils sont alors pensés pour « qu'ils soient tolérants, capables de conserver leur efficacité et de reprendre leur mode volant rapidement après le passage des vagues », ce qui contribue à « maintenir une vitesse plus élevée » et donc à « gagner en efficacité au portant ». Il s’agit d’un des enjeux techniques essentiels afin de jouer les premiers rôles lors du prochain Vendée Globe.