Ce sont des images de rêve, de celles qui impriment la rétine et suscitent tant de désirs d’aventure. En fin d’après-midi hier, Yoann Richomme a immortalisé le soleil couchant à bord de Paprec Arkéa. Le spi déployé, son Class40 filait à vive allure sur une mer argentée par les rayons du soleil. « On y est, sous spi et ça déboule, savourait le skipper dans l’après-midi. On continue à tracer notre route ! »
« Une bonne partie du boulot est faite ! »
La progression justement, après avoir pointé l’étrave vers le Sud, passait par un empannage. Objectif ? « Trouver un petit point de passage dans l’anticyclone ». Et comme le résume Yoann : « si la porte s’ouvre par merveille, on sera dans l’alizé ! » Une perspective réjouissante, à même de donner le sourire. Car de l’autre côté de l’alizé, les vents sont porteurs et stables afin de le rapprocher plus que jamais des Antilles.
Une bonne partie du boulot est faite, c’est cool !
s'amuse Yoann
Le marin a passé une nouvelle journée en tête de course, lui qui occupe la première place depuis samedi soir. L’écart avec Corentin Douguet (Queguiner-Innoveo) s’établit désormais à 59,1 milles. Derrière, la hiérarchie a été bousculé. Xavier Macaire (Groupe SNEF), longtemps sur le podium, a constaté deux fissures à l’avant de son bateau (au niveau du bouchain et du fond de coque). S’il tente de réparer, il a dû réduire son allure. Désormais, ce sont Ambrogio Beccaria (Allagrande Pirelli) et Simon Koster (Banque du Léman) qui bataillent pour la troisième place. Yoann Richomme, lui, mène donc la danse à plus de 50 milles de là. Pourvu que ça dure !