Son état d’esprit. « Je me sens encore très bien (rires) ! Je dors toujours aussi bien, je me sens plutôt apaisé. On prépare ce rendez-vous depuis tellement longtemps qu’on est forcément content que ça arrive. Avec la météo clémente attendue au départ, ça permet de partir dans un état d’esprit plutôt serein. Je sais qu’on a tout fait sur le bateau pour être au rendez-vous. »
Les conditions au départ. « Ce ne sera pas très piégeux. Le vent rentre après, ce qui peut créer quelques écarts mais ils ne seront pas conséquents. Il y a un système météo qui devrait s’évacuer d’ici le dimanche soir. La petite incertitude, c’est qu’il pourrait y avoir du brouillard ou de la pluie dans cette zone de calme qu’on va traverser au départ. »
La suite. « À l’échelle d’un tour du monde, les petits écarts qu’on pourrait voir dans les premières heures de course ne seront pas significatifs. Ce qui est important, surtout, c’est d’avoir une bonne position après la traversée du Golfe de Gascogne, au passage du cap Finisterre où, là encore, les conditions devraient être relativement maniables. On est forcément content des conditions des premiers jours, d’autant que Paprec Arkéa est particulièrement à l’aise dans du portant. Ça promet ! »