Dimanche 7 mai, jour de départ de la Guyader Bermudes 1000 Race, l’attitude de Yoann, Yann et du team résumait tout. Il y avait de la concentration, de la détermination, l’envie de bien faire et le sourire pour témoigner de la fierté de continuer à écrire cette nouvelle histoire. Pour la première fois, l’IMOCA Paprec Arkéa prenait la mer en compétition. Les objectifs avaient été édictés bien avant le départ : rester au maximum au contact de leurs adversaires et emmagasiner un maximum d’informations sur le bateau. C’est chose faite !
À l’arrivée, vendredi dernier, “la fierté d’être allé au bout de cette première course se mêlait à la “petite déception de ne pas avoir pu ramener un meilleur résultat” dixit Yoann. L’essentiel est assuré: en bouclant la course, Paprec Arkéa se qualifie pour la Transat Jacques Vabre, en octobre prochain. Surtout, l’ensemble de l’équipe a pu constater que “le potentiel du bateau était bien là” (dixit Yoann) et que le binôme formé avec Yann porte déjà toutes ses promesses.
Désormais, la phase de chantier prévue de longue date débute. Elle contribuera à améliorer le bateau, à l’instar des aménagements intérieurs afin de faciliter la vie à bord. Le programme s’annonce ensuite conséquent avec la Rolex Fastnet Race (départ le 22 juillet), le Défi Azimut (départ le 19 septembre) et le grand rendez-vous de la saison, la Transat Jacques Vabre, dont le départ sera donné le 29 octobre, sans oublier le retour à la base. Un calendrier aussi dense qu’exaltant qui s’inscrit dans un objectif à plus long terme mais déjà bien présent dans tous les esprits : le Vendée Globe, dans un peu plus d’un an et demi.
Déception et fierté
Jean-Marie Loison-Mochon
Déception et fierté
Ils firent toute la route et tous ses points
Ils prirent le départ, tout commença
En Finistère, puis vers au loin
Pour effacer les distances et passer le Fastnet
Puis vers le Finistère, un peu en rade
Un peu en rade mais finir l’air dans les voiles !
Quelques avaries de dévoilées : jeunesse prometteuse
Ainsi l’humeur varie, de déception à fierté
Car il y a tant à faire si l'on est sévère, c'est vrai
Mais il y a tant à attendre et espérer, aussi
Alors en juillet c'est vers le Fastnet, encore
Qu’au jeu des trajectoires, le navire se rappellera