Le départ, mardi en ligne de mire
« L’organisation a décidé que le départ sera donné ce mardi à 9h30. Cette décision, qui a été partagée avec les équipes ce vendredi (hier soir), a été entérinée par un avenant diffusé ce samedi matin. Après le passage de la tempête cette semaine et de nouvelles dépressions prévues en fin de semaine prochaine, les conditions seront bonnes pour sortir des écluses et donner le départ. Compte-tenu des contraintes en matière météo et technique, c’est le meilleur créneau possible. L’éclusage aura lieu au petit matin, vers 4h30, avant un départ qui devrait être donné à 9h30. »
La course, le mode d’emploi
« Cette course sera particulièrement intéressante et se rapprochant d’une Route du Rhum. Nous ferons une route quasi-directe avec un point de passage à l’île de Santa Maria que l’on laissera à tribord. Alors que la course devait initialement durer 16 à 17 jours, les plus rapides en termineront en 11 à 12 jours. Il faudra évacuer le Golfe de Gascogne assez vite parce qu’une nouvelle tempête devrait le traverser en fin de semaine prochaine. Ensuite, ça va être passionnant parce que le jeu s’annonce très ouvert dans l’Atlantique. »
La gestion d’une semaine à terre
« Depuis la décision du report du départ, toute l’équipe s’est adaptée. Il est important de faire face à ce genre de situation collectivement, en établissant une feuille de route qui permet à chacun de rester concentré. Lundi et mardi, on s’est évertué à préparer et sécuriser le bateau avant la tempête. Une partie de l’équipe est rentrée à Lorient mais nous avions toujours deux ou trois personnes en permanence au Havre afin de surveiller le bateau. À Lorient, on en a aussi profité pour faire une session de travail en prévision des évolutions qu’on fera sur le bateau lors du chantier d’hiver. L’idée, c’était de ne pas perdre trop de temps sur le prévisionnel qu’on s’était fixé en la matière. J’ai également fait un peu de préparation physique. Personnellement, je serai de retour au Havre dès dimanche pour me remettre « en mode course. »
Les bonnes ondes de Yoann
« J'essaie d'être zen et détendu (rires). Plus sérieusement, il est inutile de s'agacer ou de stresser. Tout le monde fait de son mieux. La situation est compliquée, et nous aimerions tous être en mer, mais les organisateurs travaillent dur pour trouver une solution. L'objectif avec Yann Elies, c'est de donner le maximum dès le top départ mardi prochain. »