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Ce mardi 6 février aura lieu au siège de l’UNESCO à Paris la conférence de presse du Vendée Globe, réunissant ainsi skippers, team managers et responsables communication des équipes. C’est le premier rendez-vous de l’événement le plus attendu de la planète voile. Une rentrée des classes, au sec, pour se projeter déjà vers le plus connu des tours du monde et l'effervescence qui va avec. L’occasion pour Romain Ménard, directeur général de l’équipe, d’évoquer le travail actuellement réalisé et l’état d’esprit du collectif autour de Yoann Richomme.

 

Le compte à rebours s’égrène et le lointain objectif se rapproche déjà à grand pas. Ce mardi, il ne manque plus que 9 mois, soit 278 jours avant que l’ensemble de l’attention populaire et médiatique se focalise sur le Vendée Globe et ceux qui s’apprêtent à le disputer. Pour l’ensemble des membres de l’équipe Paprec Arkéa et Yoann Richomme, le Vendée Globe est déjà une réalité. « Ce n’est pas une obsession mais c’est notre objectif n°1, explique Romain Ménard. Nous nous y préparons avec sérénité, en essayant de ne rien laisser au hasard ». Directeur général de l’équipe, il souhaite que tout soit mis en place afin « d’être parfaitement prêt et n'avoir aucun regret le jour du départ »

 

« Nous sommes au cœur d’un marathon »

 

Pour y parvenir, l’équipe s’affaire sans compter. Alors que Yoann Richomme peaufine sa condition physique en suivant un programme d’entraînement régulier, toute l’attention est portée sur la phase de chantier. Et pour cause : il s’agit du chantier le plus conséquent depuis la mise à l’eau du bateau, il y a un peu moins d’un an. « L’an dernier, le bateau a parcouru plus de 20 000 milles (soit environ 37 000 km). On doit donc s'atteler à tout démonter, tout contrôler, tout nettoyer ». À ce travail de fiabilité s’ajoute aussi du « développement sur certains éléments ». L’IMOCA Paprec Arkéa, 2e de la Transat Jacques Vabre, 1 er de Retour à la Base devrait retrouver la mer fin mars avant de disputer deux transatlantiques : The Transat CIC (départ le 28 avril) et New York Vendée - Les Sables d'Olonne (départ le 29 mai).

« Ce qu’on essaie surtout, c’est d’anticiper au maximum, confie Romain. Nous sommes au cœur d’un marathon qui va nous mener jusqu’au départ, le 10 novembre 2024 ».

 

 

Paprec Arkéa, motivé et engagé

Lors de cette première conférence de presse, le Vendée Globe a souhaité mettre en lumière les engagements environnementaux et sociétaux de la course et des concurrents, offrant ainsi une tribune privilégiée pour présenter les causes pour lesquelles les équipes et les skippers s'impliquent activement. À cette occasion, Romain détaille les deux causes que Paprec Arkéa Team soutiendra pour les deux prochaines années.

« Nous serons accompagnés par Humanité et Biodiversité ainsi qu'Habitat et Humanisme, deux associations ancrées dans les domaines de l'environnement et du social, bénéficiant déjà du soutien de nos sponsors, Paprec et Arkéa. »

 

Habitat et Humanisme propose des solutions de logement, accompagne des personnes pour favoriser leur autonomie et leur insertion dans la société, et agit pour la (re)création de liens sociaux entre les habitants. Un premier lien avait été créé avec l’association lors du village de la Route du Rhum à Saint-Malo, où une trentaine d'enfants avaient pu découvrir notre bateau.

 

 

 

Humanité et Biodiversité est une organisation visant à sensibiliser les acteurs de la société à la préservation de la biodiversité. En 2023, l’association a par exemple organisé des ateliers axés sur l'importance des zones humides, ou encore un café-débat sur la faune sauvage.

 

 

 

 

« En cette année si particulière, il nous tenait à cœur de nous associer à ces deux causes afin de leur offrir la plus grande visibilité », Romain Ménard exprimant ainsi la volonté du team de contribuer activement au rayonnement de ces initiatives.