© polaRYSE / Team Paprec Arkea
Marie Lucereau : « On fait tout pour que Yoann soit capable de réaliser la meilleure performance possible »
Responsable et coordinatrice technique
« Mon objectif, c’est d’organiser le travail de l’équipe technique et d’assurer la coordination entre tous les domaines. Sur une phase de chantier comme en ce moment, il convient d’être bien coordonné avec chaque membre du team, les fournisseurs, les prestataires pour que tout s’imbrique bien, qu’il n’y ait pas de blocage et qu’on soit dans les temps. Pendant les périodes hors chantier, je m’attelle surtout à organiser la ‘joblist’ de l’équipe pour qu’on puisse toujours être en phase avec nos objectifs communs tout en déployant une vision à court, moyen et long terme. C’est vraiment intéressant de préparer les deux transatlantiques à venir et le rendez-vous majeur 2024 au sein d’une équipe de pointe. On fait tout pour que Yoann soit capable de réaliser la meilleure performance possible lors de son tour du monde ».
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Thomas Dalmas : « le challenge sportif le plus motivant »
Ingénieur au bureau d’étude en charge de la performance
« Mon rôle, c’est d’analyser et d’étudier toutes les données que l’on peut récupérer du bord. Le bateau est équipé de nombreux capteurs qui nous permettent d’emmagasiner de nombreuses datas. Les récupérer, les traiter et les analyser, cela permet d’avoir des clés pour mieux comprendre le bateau, d’effectuer des vérifications structurelles et contribuer à améliorer les performances de Yoann. Et plus on a de données, mieux c’est ! Lors d’une transatlantique de 10 jours, on récupère au moins 50 Giga de données ! En cette phase de chantier, je travaille avec Cyril Gonzalez (en charge de l’électronique) pour nous assurer que chaque capteur fonctionne. C’est vraiment chouette d’avoir le Vendée Globe comme objectif : on ne peut pas rêver d’un challenge sportif plus motivant ! »
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Katell Couderc : « réaliser quelque chose de grand ! »
Responsable comptable et administratif
« Mon rôle, c’est d’assister Romain (Ménard, directeur général de l’équipe) afin d’assurer toute la gestion comptable et administrative. Je m’occupe de la réception, de la validation et de l’envoi de l’ensemble des factures. En poste depuis décembre 2022, j’ai pu constater que l’équipe s’est bien étoffée en perspective du Vendée Globe. Je ne connaissais pas du tout la course au large avant de travailler chez Paprec Arkéa et c’est un milieu passionnant. On sent déjà que tout le team est très motivé par les trois belles courses à venir. On a tous envie de réaliser quelque chose de grand avec Yoann ! »
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Alexandre Derrien : « c’est comme une famille »
Alternant composite
« Mon travail, c’est de m’occuper de la fabrication des petites pièces jusqu’au renfort du bateau. Au cours du chantier qui se déroule actuellement, nous réalisons justement beaucoup de renfort de structure, de modification au niveau des ballasts. L’idée, c’est de fiabiliser le bateau et de parvenir à gommer les points faibles qu’on a pu observer ces derniers mois. C’est vrai que lors des chantiers, la charge de travail est la plus conséquente et plusieurs personnes viennent renforcer l’équipe. Mais pendant l’année, il y a tout le temps du travail et des petites réparations à faire, notamment entre les navigations et les courses. C’est la première fois que je fais partie d’un projet destiné à participer au Vendée Globe. Le challenge est passionnant, ça donne envie de faire le maximum. Et puis on se sent bien au sein de l’équipe. Il y a de l’entraide, de l’écoute, on passe beaucoup de temps ensemble… C’est comme une famille. »
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Frédéric Bach : « une équipe vraiment soudée »
Préparateur polyvalent
« En plein chantier comme actuellement, mon travail consiste surtout à démonter tous les systèmes, à vérifier ou à changer toutes les pièces du bateau. A ce jour, nous sommes dans une phase de remontage en matière de foils, de winchs, de ballasts. C’est important que l’on soit tous soudés, que l’on s’entraide pour que le bateau soit mis à l’eau dans le bon timing. Quand le bateau navigue, je veille aux aspects techniques, à réviser les systèmes et à en assurer la fiabilité après chaque sortie. J’ai déjà travaillé pour des bateaux de croisière, des Mini, des Class40 et c’est la première fois que j’intègre un projet en IMOCA. On sent bien qu’on se prépare tous pour une année intense, qu’on s’attache tous à faire de notre mieux en vue de cet objectif ultime qu’est le Vendée Globe… Je trouve que nous sommes une équipe vraiment soudée ! »
Où en est le chantier ?
Marie Lucereau : « Nous avons d’abord démonté le bateau en entier pour tout vérifier, tout nettoyer afin de réaliser une révision complète. Ensuite, on a tout remonté avec un travail conséquent en matière de composite et de structure, ce qui a été le fil rouge d’une grande partie du chantier. On a rajouté des cloisons, modifié les ballasts et remonté l’accastillage et les systèmes. Il nous reste tout un travail de finition, de remontage et de peinture. L’objectif, c’est que le bateau soit prêt à la fois pour les deux transatlantiques et pour le Vendée Globe. La remise à l’eau est prévue pour fin mars. »