Paprec Arkéa continue sa folle cavalcade dans le groupe de tête, et a de nouveau avalé plus de 500 milles en 24h ! Comme le pressentait Yoann, après un début de course plutôt lent, cette traversée de l’atlantique sud sera définitivement très rapide, remettant les leaders dans les temps de passage du record de 2016 d’Armel Le Cléac’h. La question est maintenant : jusqu’à quand les pilotes vont-ils tenir leurs machines lancées tout schuss vers l’océan Indien ? Yoann donnait son sentiment sur ce rythme de formule 1 lancée dans une course d’endurance, qui nécessite une attention de tous les instants et génère un stress permanent : « Là c’est vraiment une course de vitesse, la mer n’est pas trop défoncée mais le bateau saute quand même dans tous les sens, ça va très vite, c’est hyperdésagréable ! Je n’aime pas trop ce groupe qui bombarde n’importe comment, j’en fais partie hein mais je trouve qu’on ne va pas pouvoir durer comme ça deux mois ! » Yoann a quand même réussi à larguer le flotteur Argo que lui avait confié l’IFREMER avant le départ. Une balise de 20kg et 1,7m qui va, pendant 8 ans, plonger jusqu’à 2000m, prélever salinité et température, puis les envoyer aux organismes météorologiques internationaux grâce à son antenne intégrée ! Un moyen pour l’équipe Paprec Arkéa d’apporter sa contribution en permettant un largage d’instrument scientifique éloigné des routes commerciales.