« Ce qui caractérise cette tempête, c’est qu’elle est formée et continue de grossir jusqu’à jeudi soir. À son apogée, elle aura en son cœur environ 45 nœuds de vent, et 65 à 70 nœuds (110 à 130 km/h) en rafales, juste derrière son centre. Et ces vents-là lèvent une mer de plus de 10 mètres dans son cœur. Sur les extérieurs, là où nous allons, on aura une mer de 5 à 7 mètres. C’est dans ces limites-là que je vais essayer de rester. »
« Dans le scénario actuel, au nord, je vais avoir des conditions plus difficiles qu’eux dans le sud. Par contre, là où je suis, j’ai le choix. Si c’est trop fort, je freine, j’arrête le bateau 5 à 6 heures. Ou alors, je me décale encore plus au nord dans du vent plus faible. Eux, au sud, ils n’ont plus le choix, ils sont contraints par la météo d’avancer à un rythme assez élevé. Une casse mécanique maintenant, qui les obligerait à s’arrêter, ça serait problématique car ils se feraient rattraper par du vent fort. Moi, si je ralentis, mes conditions de navigation s’améliorent rapidement. Eux, s’ils ralentissent, les conditions se dégradent.»
Le fait de course de la nuit est l’abandon de Louis Burton, sur casse d’une pièce mécanique de son gréement.