Partager
Après un chantier estival de plusieurs semaines, l'IMOCA Paprec Arkéa a été remis à l’eau ce vendredi 30 août. Toute l'équipe est d'attaque et prête à aborder la dernière ligne droite avant le Vendée Globe, ultime phase de préparation pour cette course mythique, où chaque détail compte.

Donatien Carme : « donner son maximum ! » Préparateur polyvalent, 46 ans, 2e campagne du Vendée Globe

« Je travaille avec Yoann depuis ses débuts en Figaro II, ça va faire maintenant près de 13 ans, à l’époque nous n’étions que deux dans l’équipe, un préparateur et un skipper, ce qui nous a rapproché et permis de développer une relation de confiance tant sur terre qu'en mer.J’ai ainsi pu voir le projet évoluer jusqu’à aujourd’hui : veille de son premier Vendée Globe.Le travail de préparateur implique surtout de prendre soin du bateau. Nous sommes entourés par des spécialistes et moi je suis davantage polyvalent. Il faut vérifier, contrôler, fiabiliser en permanence pour être sûr que le bateau fonctionne comme il se doit. Je travaille avec toute l’équipe technique et le bureau d’étude quand on a besoin d’imaginer certaines pièces. Il s’agit d’un métier qui n’est jamais monotone ! Il y aura toujours quelque chose à réparer, à améliorer tant les bateaux sont exigeants. Mais pour l’heure, nous sommes dans les temps. Le Vendée Globe, c’est notre objectif final, on se donne tous les moyens pour être prêts le Jour-J. Il faut donner son maximum pour mettre le plus de chance de notre côté ! »

 

 

Alice Mongeau : « le challenge est super motivant ! » Chargée de contenus, 34 ans, 1ere campagne de Vendée Globe

« Je suis le binôme de Charlotte Pignal qui est chargée de tous les aspects liés à la communication. De mon côté, je m’occupe notamment de créer du contenu diffusé sur les réseaux sociaux et envoyé aux partenaires pendant les courses. Avec Charlotte, on échange en permanence avec Yoann pour faire vivre au mieux sa course sur nos réseaux. Par ailleurs, il y a tout un travail mené au village. Le but, c’est d’aider Yoann dans toutes ses obligations envers les organisateurs de courses, les médias, partenaires un peu comme si nous étions ses agents. Participer au Vendée Globe, c’est incroyable. J’avais croisé des gens qui y travaillaient il y a quatre ans et je n’aurais pas imaginé que je puisse vivre un jour cette aventure ! L’ambiance est très bonne dans l’équipe. Il y a beaucoup de clarté et de franchise et dès qu’il y a un accroc, on y réfléchit ensemble pour améliorer le processus. C’est très professionnel et exigeant mais le challenge est super motivant ! »

­

 

 

Quentin Anne : « Le Vendée Globe, ce sont nos Jeux Olympiques ! » Préparateur polyvalent, 36 ans, 1ère campagne de Vendée Globe

« En tant que préparateur polyvalent, j’ai la chance de toucher un peu à tout – système, foils, moteur, accastillage, désalinisateurs – et d’être multicartes, ce qui est très agréable. Le Vendée Globe, ce sont nos Jeux Olympiques ! C’est un challenge passionnant, il n’y a qu’à la Coupe de l’America que la technologie à bord est aussi développée. Sauf que le Vendée Globe, ça dure trois mois !  Ce n’est pas donné à tout le monde de faire partie d’un projet IMOCA, surtout quand il est aussi ambitieux. On prend beaucoup de plaisir à travailler notamment parce que la performance et la fiabilité prime toujours.  Nous n’avons pas besoin de nous mettre la pression : on sait dans quoi on s’engage et pourquoi on le fait ! En interne, on s’entend bien. C’est comme une famille. Parfois il y a des tensions mais on va tous dans le même sens. Et on se donne au quotidien des coups de main les uns envers les autres ! »

 

­

 

 

Denis Lefebvre : « travailler en IMOCA, un rêve de gosse » Responsable composite, 38 ans, 1ère campagne au Vendée Globe

« Je me sens chanceux d’avoir pu intégrer l’équipe en janvier dernier. Avant, j’ai travaillé pendant huit ans dans l’éolien. Je m’occupais notamment de l’entretien des pales qui étaient en composite. Et puis j’ai décidé de quitter ce domaine parce que j’avais envie de me rapprocher de la course au large. J’ai travaillé dans une entreprise de composite puis en tant qu’indépendant où j’ai notamment débuté chez Paprec Arkéa avant d’intégrer l’équipe à temps plein. Le carbone englobe l’ensemble de la structure d’un bateau de la coque aux appendices. Pour moi, c’est un métier passion. Il y a beaucoup de fierté à l’idée de participer au Vendée Globe : gamin, je regardais les bateaux partir. Y travailler, c’était un rêve de gosse. On a la chance, avec Paprec Arkéa, d’avoir un bateau et un skipper performant. Viser les sommets de la course, ça ajoute forcément une dose de motivation. »