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Sortir de la dorsale

Plus adapté aux conditions d’Alizée du moment, le bateau de Charlie file à 200 milles nautiques devant Yoann mais ce qui les attend tous les deux c’est la zone en bleu sur la carte qui barre leur trajectoire. Cette zone sans vent est appelée une « dorsale » et va, telle une toile d’araignée, stopper net l’envol de Charlie. Nous allons alors observer de nouveau ce que les commentateurs de la voile appellent l’effet « élastique » : le retour de Yoann sur Charlie !
Mais Yoann aussi va ensuite être freiné également sur la même zone et tout l’enjeu de cette fin de semaine c’est pour  les deux de se positionner de façon à sortir du marasme et attraper la dépression qui leur permettront de s’envoler vers le golfe de Gascogne.

Dans sa dernière vidéo, Yoann détaille cette dernière ligne droite vers les sables d’Olonne. Il se dit « reposé et au taquet » et promet de « pousser la machine au maximum, évidemment sans faire de bêtises ».

Jusqu’au bout, il va mener cette bataille et donne rendez vous à Charlie dans le golfe de Gascogne pour la dernière étape qui ne sera pas une ligne droite !